Déjà quelques semaines de passées, je retrouve un peu le goût d’écrire, sors de ma torpeur léthargique de célibataire par dépit.
Que dire sur ce court périple de 3 jours (une journée perdue à cause d’un retard d’avion de 13 heures…pour un vol de 2 h50…)… que dire sinon que ce fut une très belle aventure, fort différente de ce que j’avais envisagé.
Après une petite dizaine de kilomètres parcouru en vieille Lada de l’aéroport de Zvartnots, j’ai été un peu surpris par le côté glauque des Casinos et StripClub qui longeaient la route menant à la capitale. Arrivé au petit matin (5h30) à Yérévan, mon petit sac au dos, c’était le calme plat, les garçons de cafés commençaient à préparer les tables, les chats étaient maîtres des lieux pour encore une petite heure. J’avais une drôle d’impression de déjà vu… Almaty (Alma Ata) ! Voilà, Yérévan me rappelait la capitale du Kazakhstan visitée 4 ans plus tôt, définitivement Soviet, un peu décrépie, jonchée de statues de l’époque Soviétique. C’est comme si j’avais oublié que l’Arménie avait vécue derrière le ‘rideau de fer’ pour la plus grande partie du siècle précédent.
Comme il était trop tôt pour aller chez Anahit Stepanyan, la pension (improvisée) ou je dormirais pour 3 nuits pour un modeste 6$ par nuit… J’ai donc commencé la journée en gravissant la cascade, un monument qui surplombe la ville dans l’espoir d’apercevoir le mont Ararat, too bad, on distinguait ses contours derrière les nuages, sans plus, une chose est certaine, c’est une montagne énorme, majestueuse et il était désormais facile de comprendre l’emprise symbolique qu’elle pouvait avoir sur les Arméniens.
J’ai pris cette première journée pour déambuler dans les rues de la ville, constater sa candeur et la relative précarité de ses habitants, l’Arménie est encore pauvre, mais ici les gens sont fiers et humble à la fois, il n’y a que quelques voitures criardes et dérisoirement trop chères qui contrastent avec la masse de Lada qui roulent leurs bosses depuis plus de 30 ans pour plusieurs.
Tout au long du voyage, j’ai eu bien du plaisir à tenter de déchiffrer les panneaux en russes, car impossible, strictement impossible de déchiffrer quoi que ce soit de l’Arménien et de ses 38 caractères. Mais partout, les gens étaient fort accueillants, me bricollaient une réponse en russo-arméno-anglais pour m’indiquer qu’est-ce qu’était ceci ou cela, comme me rendre à tel ou tel endroit… fait inusité, ils prenaient souvent le temps de marcher avec moi, pour me reconduire précisément à l’endroit recherché, m’abandonnant sur place avec une chaleureuse poignée de main et un ‘Canada Canada, very very good country Canada…’
Dans les cafés, autre flash back russe… la foutue musique pop Russe, mauvaise à souhait et toujours trop forte… sur fond de nuage de Marlboro… et petit bruits de cuillers qui frappent les tasses frénétiquement pour dissoudre le sucre dans le café turc… café qui sait bien rappeler qui sont les terribles voisins, bien adossés sur le Caucase dont ils ont su gruger une grande portion.
C’est le premier soir que j’ai rencontré des copains voyageurs, fraichement arrivé de Georgie, plein de bonnes histoires dans leur besace. Matt et Andrew, deux sympathiques et brillants anglais finissant au bac en Géographie, et Nel une travailleuse humanitaire (physio) d’origine Allemande qui vit maintenant en Suisse, strictement végétarienne et au parcours peu Orthodoxe : plusieurs mois de travail en Afghanistan et en Irak ou entre physio et médecin, la population ne peut pas s’offrir le luxe de faire la différence, un docteur ça doit soigner un malade ou un blessé, peu importe son background. Après quelques bières locales qui on laissé une migraine exceptionnelle en proportion de la relativement faible quantité ingurgité… nous avons tracé les plans des deux prochaines journées : visites de Echmiadzin, le ‘vatican Arménien’, Garni et son temple grec, Geghard le monastère aux chapelles taillées dans le flanc de la montagne, et Khor Virap pour la vue imprenable et mystique du mont Ararat, finalement, le Lac Sevan et Dilijan, la suisse Arménienne. Un plan parfait, il n’y manquait que Tatev, beaucoup trop loin pour faire un aller-retour, cette portion du voyage s’est évaporé durant le 13h d’attente après mon avion, too bad, c’est un lieu extraordinaire.
Je vous passe les détails de ces deux journées, c’est très difficile de rendre le ‘feeling’ vécu, mais ça été une super aventure de groupe, à la rencontre des gens et des lieux, on nous a beaucoup donné, et je pense qu’en bon voyageur on a su leur rendre notre reconnaissance a coup de sourire et de spasiba (merci en russe) ! Partout, on nous à offert des pommes, des tomates, des cigarettes, ou un verre de vin Georgien (dont Andrew était simplement un inconditionnel, même après le petit déjeuner !) Je pense que les photos (lien plus bas sur le blog) livrent un bon témoignage de ce qui s’est avéré un décrochage complet et parfait du travail, difficile à croire que tout ça s’est passé en 3 jours… il n’y manquait que Yana et Julie., on y retournera, et on ira en Georgie, malgré leur difficle retour par là, Matt, Andrew et Nel m’ont convaincu que c’était à découvrir, quand la paix sera revenue.
Que dire sur ce court périple de 3 jours (une journée perdue à cause d’un retard d’avion de 13 heures…pour un vol de 2 h50…)… que dire sinon que ce fut une très belle aventure, fort différente de ce que j’avais envisagé.
Après une petite dizaine de kilomètres parcouru en vieille Lada de l’aéroport de Zvartnots, j’ai été un peu surpris par le côté glauque des Casinos et StripClub qui longeaient la route menant à la capitale. Arrivé au petit matin (5h30) à Yérévan, mon petit sac au dos, c’était le calme plat, les garçons de cafés commençaient à préparer les tables, les chats étaient maîtres des lieux pour encore une petite heure. J’avais une drôle d’impression de déjà vu… Almaty (Alma Ata) ! Voilà, Yérévan me rappelait la capitale du Kazakhstan visitée 4 ans plus tôt, définitivement Soviet, un peu décrépie, jonchée de statues de l’époque Soviétique. C’est comme si j’avais oublié que l’Arménie avait vécue derrière le ‘rideau de fer’ pour la plus grande partie du siècle précédent.
Comme il était trop tôt pour aller chez Anahit Stepanyan, la pension (improvisée) ou je dormirais pour 3 nuits pour un modeste 6$ par nuit… J’ai donc commencé la journée en gravissant la cascade, un monument qui surplombe la ville dans l’espoir d’apercevoir le mont Ararat, too bad, on distinguait ses contours derrière les nuages, sans plus, une chose est certaine, c’est une montagne énorme, majestueuse et il était désormais facile de comprendre l’emprise symbolique qu’elle pouvait avoir sur les Arméniens.
J’ai pris cette première journée pour déambuler dans les rues de la ville, constater sa candeur et la relative précarité de ses habitants, l’Arménie est encore pauvre, mais ici les gens sont fiers et humble à la fois, il n’y a que quelques voitures criardes et dérisoirement trop chères qui contrastent avec la masse de Lada qui roulent leurs bosses depuis plus de 30 ans pour plusieurs.
Tout au long du voyage, j’ai eu bien du plaisir à tenter de déchiffrer les panneaux en russes, car impossible, strictement impossible de déchiffrer quoi que ce soit de l’Arménien et de ses 38 caractères. Mais partout, les gens étaient fort accueillants, me bricollaient une réponse en russo-arméno-anglais pour m’indiquer qu’est-ce qu’était ceci ou cela, comme me rendre à tel ou tel endroit… fait inusité, ils prenaient souvent le temps de marcher avec moi, pour me reconduire précisément à l’endroit recherché, m’abandonnant sur place avec une chaleureuse poignée de main et un ‘Canada Canada, very very good country Canada…’
Dans les cafés, autre flash back russe… la foutue musique pop Russe, mauvaise à souhait et toujours trop forte… sur fond de nuage de Marlboro… et petit bruits de cuillers qui frappent les tasses frénétiquement pour dissoudre le sucre dans le café turc… café qui sait bien rappeler qui sont les terribles voisins, bien adossés sur le Caucase dont ils ont su gruger une grande portion.
C’est le premier soir que j’ai rencontré des copains voyageurs, fraichement arrivé de Georgie, plein de bonnes histoires dans leur besace. Matt et Andrew, deux sympathiques et brillants anglais finissant au bac en Géographie, et Nel une travailleuse humanitaire (physio) d’origine Allemande qui vit maintenant en Suisse, strictement végétarienne et au parcours peu Orthodoxe : plusieurs mois de travail en Afghanistan et en Irak ou entre physio et médecin, la population ne peut pas s’offrir le luxe de faire la différence, un docteur ça doit soigner un malade ou un blessé, peu importe son background. Après quelques bières locales qui on laissé une migraine exceptionnelle en proportion de la relativement faible quantité ingurgité… nous avons tracé les plans des deux prochaines journées : visites de Echmiadzin, le ‘vatican Arménien’, Garni et son temple grec, Geghard le monastère aux chapelles taillées dans le flanc de la montagne, et Khor Virap pour la vue imprenable et mystique du mont Ararat, finalement, le Lac Sevan et Dilijan, la suisse Arménienne. Un plan parfait, il n’y manquait que Tatev, beaucoup trop loin pour faire un aller-retour, cette portion du voyage s’est évaporé durant le 13h d’attente après mon avion, too bad, c’est un lieu extraordinaire.
Je vous passe les détails de ces deux journées, c’est très difficile de rendre le ‘feeling’ vécu, mais ça été une super aventure de groupe, à la rencontre des gens et des lieux, on nous a beaucoup donné, et je pense qu’en bon voyageur on a su leur rendre notre reconnaissance a coup de sourire et de spasiba (merci en russe) ! Partout, on nous à offert des pommes, des tomates, des cigarettes, ou un verre de vin Georgien (dont Andrew était simplement un inconditionnel, même après le petit déjeuner !) Je pense que les photos (lien plus bas sur le blog) livrent un bon témoignage de ce qui s’est avéré un décrochage complet et parfait du travail, difficile à croire que tout ça s’est passé en 3 jours… il n’y manquait que Yana et Julie., on y retournera, et on ira en Georgie, malgré leur difficle retour par là, Matt, Andrew et Nel m’ont convaincu que c’était à découvrir, quand la paix sera revenue.
Meric aux Arméniens pour leur bel acceuil, ça fait drôle d'écrire ça, mais j'ai été comblé par mon aventure dans leur pays, grâce à eux.
Ah ! J'oubliais, rarement on achète des souvenirs, mais j'ai cédé... j'ai rapporté un duduk signé Djivan Gasparian, ça m'a pris deux semaines avant d'en sortir un son, attendez pas le concert !